UPIGO L'objectif


l'historique
Les présidents et secrétaires généraux
Les réunions annuelles




Les débuts de l’UPIGO remontent en 1953. Le Docteur COURTOIS réunit à Paris un comité international de liaison des organisations professionnelles de gynécologues-obstétriciens (CILOPGO).
14 pays sont membres de ce comité international.

En 1955, le CILOPGO change de sigle et devient l’UPIGO. Cela se fit sous la présidence du Professeur RAVINA (France) et en présence du Professeur KELLER (Strasbourg) délégué officiel de la FIGO.
En 1958, l’UPIGO participe très activement à la création de l’Union Européenne des médecins spécialistes UEMS. Sur 13 membres fondateurs 6 étaient des gynécologues-obstétriciens. L’UEMS réunit les médecins spécialistes de la ?Petite Europe? à lépoque, communauté économique européenne. Le premier Président de l’UEMS fut le Docteur COURTOIS (France) qui était en même temps sevraitaire générale de l’UPIGO.

Pendant les premières 25 années de son existence, c’est-à-dire jusqu’en 1983, la section UEMS de gynécologie-obstétrique n’a pas eu d’individualité propre mais était simplement représentée par l’UPIGO en parfait accord avec les statuts de l’UEMS. Ainsi, en 1983, l’UPIGO a réalisé à la demande de la Commission Européenne un rapport sur l’état de la spécialité en Europe. La définition de notre spécialité comme discipline médico-chirurgicale indivisible fut acceptée par la Communauté Européenne. On suggéra une formation d’une durée minimale de 5 années.

L’UEMS a fondé depuis 1990 pour chaque spécialité un Bureau Européen compétent pour la formation des spécialistes. C’est ainsi qu’on a vu naître l’EBGO (European Board of Gynaecology and Obstetrics). Simultanément et sous le patronage de l’UPIGO a été créé l’E-EBGO (Extended European Board of Gynaecology and Obstetrics) compétent pour les autres pays européens (c’est-à-dire pour les pays européens en dehors de la communauté européenne). L’EBGO et l’E-EBGO ont rédigé des recommandations européennes pour la spécialisation en gynécologie obstétrique. Ces recommandations présentées au forum de Debrecen en 1993 ont été adoptées par l’UEMS et font partie intégrante de sa charte de formation des spécialistes de 1995.

En 1992, fut fondé l’ECOG (European College of Gynaecology and Obstetrics) sous les auspices du Royal College of Gynaecologists and Obstetricians (RCOG) de Londres. L’ECOG se pencha elle aussi sur la formation des spécialistes, si bien qu’on assista durant quelques années à la coexistence au niveau de l’Europe communautaire de 2 organisations de gynécologie-obstétrique, l’EBGO et l’ECOG, qui ?uvraient strictement dans le même domaine : la formation du gynécologue-obstétricien. Après quelques tractations ECOG et EBGO décidèrent d’unir leurs efforts en fusionnant en 1996 sous le signe EBCOG (European Board and College of Gynaecology and Obstetrics). L’EBCOG est un groupe de travail de la section de gynécologie-obstétrique de l’UEMS.
Durant bien des années les activités de l’UPIGO, section monospécialise en gynécologie obstétrique de l’UEMS, EBGO étaient plus ou moins confondues. Les mêmes délégués représentant souvent leur pays dans les divers organismes. Actuellement une clarification tend à se faire. Les trésoreries UEMS, EBCOG sont séparées de celle de l’UPIGO.

L'assemblée générale de Marrakech en 2001 fut un tournant dans l'histoire de l'UPIGO et marquera le début de son extension à l'Afrique.
Actuellement 8 pays africains sont membres de l'UPIGO. Cela permet à l'UPIGO de mieux prendre conscience des terribles disparités dans l'accès aux soins. Dans certaines contrées près de la moitié des femmes accouchent sans médecin, sans sage-femme et même en l'absence de tout professionnel de la santé.
Le combat de l'UPIGO pour des soins de qualité à toutes les femmes de ce monde est loin d'être achevé !