L’UPIGO s’efforce d’améliorer les soins de santé dans les pays en voie de développement grâce à une collaboration étroite avec les délégués de ces pays. La mortalité obstétricale est un véritable fléau dans plusieurs pays du tiers monde et doit retenir toute notre attention. Prise de position de l’UPIGO en regard des mutilations sexuelles reste inchangé. Lors de sa réunion extraordinaire à Rome le 17 janvier 1998, sur proposition de la France, lUnion Professionnelle Internationale des Gynécologues-Obstétriciens, solennellement et à lunanimité dénonce le scandale des mutilations sexuelles féminines dont sont victimes, dans le monde, près de 100 millions dadolescentes et de jeunes femmes. Les complications dues à ces pratiques rituelles (et non religieuses), sans taire les morts cachées, immédiates et plus tardives, affectent par leur inéluctable cortège de souffrances dorigine organiques et fonctionnelles toute la vie de ces malheureuses qui appartiennent à des populations par ailleurs particulièrement défavorisées et sans défense (pauvreté, analphabétisme), offre, avec ses milliers de praticiens spécialisés une collaboration concertée, dévouée et compétente à toutes les organisations publiques et privées qui luttent contre le fléau, exhorte tous les gynécologues-obstétriciens, partout où ils exercent, à prendre toutes les dispositions conformes à la déontologie susceptibles de défendre la santé et lavenir de celles dont le malheur décourage encore trop souvent les bonnes volontés, individuelles et collectives.
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