UPIGO Les actions







L’UPIGO s’engage dans la lutte contre la mortalité maternelle dans le monde dans le monde. Une grande campagne de presse a ainsi été lancée en France avec la collaboration du syndicat des gynécologues, le SYNGOF. L’Associated Press, l’Agence France Presse et bien d’autres médias ont largement diffusé le message. L’UPIGO a demandé à chaque délégation nationale de procéder de même.

COMMUNIQUE DE PRESSE

Crash ce matin de trois Boeing 747 : aucun survivant. IL N’Y AVAIT QUE DES FEMMES ENCEINTES A BORD. Il en est ainsi tous les jours de l’année…

1 500 mères meurent tous les jours dans le monde, pendant leur grossesse, en accouchant ou dans les suites de couches immédiates. Ce sont les chiffres mondiaux de la mortalité maternelle : 550 000 femmes meurent des complications de leur grossesse ou de leur accouchement chaque année. 99 % d’entre elles vivent dans un pays en développement.

Que pouvons-nous faire ?

• Demander aux pays en développement de déclarer prioritaires :
- l’éducation des femmes enceintes et de leur entourage familial,
- la distribution des médicaments anti-anémiques,
- la mise en place d’au moins un examen prénatal,
- les transports des femmes dont l’accouchement est difficile vers les centres hospitaliers.
• Demander aux laboratoires pharmaceutiques de donner un peu de leur temps, de leurs compétences et de leurs bénéfices pour offrir des comprimés de fer qui permettent de pallier à l’anémie de la grossesse.
• Aider les services hospitaliers des pays développés, publics et privés, qui acceptent de former les personnels de santé dont les pays en voie de développement ont besoin.
• Faciliter la participation des personnels de santé qui le souhaitent aux missions humanitaires organisées par les pays en développement.

Il n’est pas supportable d’accepter une telle hécatombe. La diminuer dépend de nous, de chacun de nous.
L’Union Professionnelle Internationale des Gynécologues et Obstétriciens (UPIGO) s’est donnée pour mission de mener une politique de prévention de la mortalité maternelle dans les pays en développement, en organisant et en coordonnant des missions de gynécologues-obstétriciens en Afrique. L’UPIGO et le SYNGOF s’engagent à recueillir les candidatures des professionnels de santé et à organiser une collecte de dons, auprès du grand public et des industriels, pour financer ces actions. L’UPIGO et le SYNGOF offrent leurs moyens d’action à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour cela.

L’Union Professionnelle Internationale des Gynécologues et Obstétriciens (UPIGO), fondée en 1953, est le premier organisme créé dans le but d’unir les gynécologues-obstétriciens du monde en vue d’une étude concertée des conditions de formation, d’agrément et d’exercice de la spécialité. L’UPIGO est une organisation internationale non gouvernementale (OING) reconnue auprès du Conseil de l’Europe. Son rôle s’étend à tous les problèmes d’ordre éthique et socio-politique de la gynécologie et de l’obstétrique. Elle compte 24 pays membres, d’Europe et d’Afrique.
Le Syndicat National des Gynécologues et Obstétriciens de France (SYNGOF), membre de l’UPIGO, compte 2 500 adhérents. Le SYNGOF est le syndicat qui représente en France les gynécologues médicaux et les gynécologues obstétriciens des secteurs public et privé.

Dr Guy-Marie COUSIN
Président du SYNGOF
www.syngof.fr

Dr Raymond BELAICHE
Président de l’UPIGO – Tél. : 04 67 92 06 21
www.upigo.org

Contact presse : MEDIAL Sylvie Courboulay - 01 53 83 81 55 - sylviecourboulay@medial-rp.com